Louis-Paul Ordonneau

Je commence la peinture et la création dans les 90's. Un épisode de méningite virale et plusieurs semaines de soins déclenche le besoin de peindre, moment où je trouve de l'apaisement. Souvenirs d'un tunnel. Souvenirs de lumières blanches, chaudes et bienveillantes, j'ai vécu une expérience étonnante, probablement due à la puissance des médicaments qui m'ont soigné. 

Adolescent, je suis outsider, skater, tagueur. J'aime photographier. Je vais à la Fiac et il y a des peintures que j'aime bien. Je me mets à peindre pour moi aussi avoir mes images à moi. C'est brut, avec de la récup, à l'arrache, toujours flash. Un jour Hervé Di Rosa me dessine une dédicace sur la brochure de sa galerie de Beaubourg. Un autre jour, c'est Robert Combas que je réussis à aller voir dans son atelier-loft de la rue Quinquenpoix grâce à son galériste sympa.

Je présente les beaux-arts et je suis refusé. Pas grave, je vais dans des squats ( La Bourse, Rivoli, Nation, ...). Pas d'atelier alors pas le choix. En 1999, j'expose avec ma bande aux Galeries Lafayette. Et puis marre des lieux précaires. 2002, pas d'argent, pas d'atelier, je dois travailler pour gagner des sous.

En 2006,  le jour de mon mariage j'arrête la peinture, je fais une vingtaine de mini toiles pour l'événement. L'année d'après, grâce à mon épouse Emilie qui m'offre un Seagull 6x6, je reviens à la création par la photographie argentique....jusqu'en 2018.

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