Louis-Paul Ordonneau

2015-2020

A constater qu'il n'est pas possible de faire de la photographie peinture, je me lance dans la photographie constat comme pour faire l'état des lieux du grand dégât et des choses déglinguées. Allégories du fatalisme. Lucidité d'un défaitisme.

2010-2014

Passée la copie couleur, je construis des compositions picturales comme si la peinture existe aussi dans le réel, y compris en tant qu'abstraction naturelle.

1995-2009

Dans mes premières photographies, je m'intéresse à représenter le réel qui m'entoure comme ma jolie motobécane bleue et rouillée et à reprendre le style photographique des grands photographes. 

L'histoire de mon chemin en photographie.

Pendant mon adolescence j'apprends les techniques de la photographie, dans ma famille, auprès d'un de mes oncles chercheur en biologie qui a son propre laboratoire argentique. Là, je développe mes films, couleurs, noir&blanc. Je tire mes photos. Doté d'un Nikormat, j'arpente la ville. Je photographie les copains skateurs de la porte Champeret qui font du bank à côté d'upsidedown juste à côté de la Main Jaune. Ma première pellicule, je l'a consacre à sa mobylette, une vraie motobécane bleue avec un phare rond comme une harley et à son petit cousin, autiste....Puis le temps passe... les passions changent...Je range son boitier. La peinture m'attire beaucoup plus jusqu'à ce que je sois bloqué financièrement pour continuer de peindre. Alors la photographie ressurgit au bon moment. Je replonge dans les bains et fouille les possibilités artistiques. Pourquoi pas faire aussi de la peinture en photographie ? Oui mais non en fait. C'est que j'ai trop envie de refaire de la peinture. Alors je recommence en 2019.

Aujourd'hui je fais les deux: peinture et photographie mais en photo, je m'intéresse à un réel que je n'ai pas envie de peindre.

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